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[Alors au trop fragile]
18 mai 2006

Tout à l'heure je pensais en marchant, en fait,

Tout à l'heure je pensais en marchant, en fait, j'aime ma ville.
Bien sûr ce n'est pas Paris et ses richesses à chaque coin de rue, mais il y a ce calme paisible, cette verdure, ces rues que je connais par coeur, que je visite souvent.
C'est un terrain connu, et quand je serai partie, cela deviendra sûrement un de mes paysages intérieurs, un de ces lieux emplis de nostalgie. Parce que je grandis là, parce que je vis là. Et que mes yeux se posent sur chaque chose avec ces pensées que j'aime. Je ne pourrai m'empêcher d'associer cette ville à mes pensées troublées.
Et je suis heureuse qu'il y ait du beau en elle.

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