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[Alors au trop fragile]
25 avril 2006

"La reine - se redressant. Un aigle à deux

"La reine - se redressant. Un aigle à deux têtes.

Stanislas - Un aigle à deux têtes.

La reine - elle s'élance vers lui et lui prend la tête entre les mains. Et si on en coupe une, l'aigle meurt."

Mais surtout :

"Et dire que je croyais le bonheur une chose laide et malpropre. Je croyais que seul le malheur valait la peine d'être vécue.  Rendre beau le bonheur, voilà le tour de force. Le bonheur est laid, Stanislas, s'il est l'absence de malheur, mais si le bonheur est aussi terrible que le malheur, c'est magnifique !"

[Parce que L'aigle à deux têtes, de Cocteau, je dois le rendre demain, alors noter ça là.]

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Commentaires
L
(Je ne sais pas quoi dire mais j'ai l'habitude de répondre, donc.)<br /> <br /> C'est quelque part un peu vrai.<br /> Mais en fait, c'est parce que dans le malheur, on a vraiment l'impression de ressentir, donc d'être vivant.<br /> Alors que dans le quotidien, parfois, c'est plus dur, c'est vide. Et même les petits bonheurs additionnés ne permettent pas de réelles sensations d'exaltation, on va dire...<br /> <br /> En fait, c'est le ressenti qui est beau. Et encore plus lorsqu'il peut se faire dans le bonheur.
A
est si tendance...A force de le rendre esthétique, gothic, égocentrique; érotique, pornographique qu'on se met sans s'en rendre compte à le désirer...Fait de petits riens le bonheur se porte comme un vêtement ample et confortable. Il suffit juste d'aller le décrocher
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