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Oula la. Ce matin je rate mon bus (j'ai la fâcheuse impression de me répéter... :-s), je prends celui de 52 et je fais un bout de trajet avec Pascale. Elle me dit que Lu et moi on a pas l'air, a nous voir, d'être le genre de personnes qui bavardent et répondent aux profs. Qu'on a une tête de personne a qui "on donnerait le bon Dieu sans confession" (cette expression m'amuse). Je lui ai alors expliqué que, pour moi, je ne suis absolument pas insolente, mais je ne comprends pas, sous le simple prétexte qu'une personne est adulte et l'autre non, je n'ai pas le droit de répondre d'égal à égal aux profs lorsqu'ils sont irrespectueux envers moi. Je suis comme ça, je ne me sens inférieure à personne (ni supérieure, d'ailleurs), que ce soit quelqu'un d'un autre sexe, d'une autre religion, couleur, ou même génération. C'est tout.

Bref, on arrive en retard et la classe se marre. A l'inter-cours, je vais aux toilettes (!), et quand j'en sors il n'y a plus personne dans le couloir, tout le monde est rentré en cours (avec la même prof qu'en première heure). Je frappe et entre, et là toute la classe se marre, me dit "encore en retard, même entre les cours, t'es forte !", me montre du doigt en riant... Ca m'a étonné, et fait rire à la fois.

Après les cours je suis allé voir Vio, rejointe bientôt par Marie. C'était sympa et en fait sur le moment je suis toujours contente de voir Vio, mais c'est l'idée d'y aller qui me soûle parfois. C'est étrange...

Après le déjeuner j'ai [enfin] fini mon livre et je suis allé chez Marie pour qu'on se rende à P2. Bon là-bas rien de passionnant, j'ai acheté un pull noir (original me direz-vous...^^) et quelques trucs... On devait être rentrées à 16h45 pour un baby-sitting, on était en retard, donc arrivées déjà crevées. Inutile de raconter tout le baby-sitting. En gros, les trois garçons trop marrants mais vraiment turbulents et donc fatiguants et une petite fille en plus très bizarre, qui parlait tout le temps et me prenait la tête... Préfère les petits garçons ! Au moins on joue au foot, on ne parle pas de notre "rouge a lèvres" (labello) pendant des heures. Bref, ensuite on rentre chez eux les laver et faire manger. J'avais dit à ma mère que ça finirait vers 19h30, et je lui ai envoyé un message à 19h55 pour la prévenir que les parents n'étaient pas rentrés et demander à quelle heure ils partaient. Elle me rappelle, me passe un savon, me dit d'être là à 20h15 (impossible, je devais repasser chez Marie) et me raccroche au nez (pas apprécié...). Je me questionne cinq minutes, décide comme il fait presque nuit de rappeler mes parents. Je tombe sur mon père, lui explique la situation. Comme j'essaie de me justifier et qu'ils parlent à deux en même temps, je hausse la voix pour me faire entendre, retentit un "Laure, tu ne parles pas sur ce ton !!" de mon père (phrase qui a le don de m'enerver... :-s) et moi, sans réaliser ce que je fais... je lui raccroche au nez ! Lorsque je me rends compte de ce que ça va entrainer, je dis à Marie que je pars, que je suis dans la merde. Me vient une idée lumineuse (lol) sur la route : je vais dire que les parents sont rentrés et que j'ai du raccrocher en vitesse (par sms), ce que je fais. Ils me croient... Pour le moment, parce que les parents de Marie peuvent faire des gaffes (stress...!)

J'arrive chez moi, petite discussion où je me confonds en excuses (quelle hypocrisie... et moi qui déteste ça !), puis ils doivent partir. Ouf. Mais je suis restée enervée, stressée... pendant quelques temps. Là j'ai regardé Charmed, ça m'a décompressé. J'pense plus, devant ces choses-là (seuls moments où je ne pense pas, devant ces séries un peu "simples" mais que j'apprécie vraiment :-))

Et maintenant je suis sur Internet, je voudrais partir... je me demande pourquoi je suis là... mais je reste quand même. C'est moi.
D'ailleurs, je n'ai pas encore commencé Chateaubriand. Je dis ça tous les jours, ça commence à devenir inquiétant. Mais là j'ai fini tout ce que je voulais lire avant, donc ce soir ou demain c'est sûr et certain (et cette fois je le ferai).

[Demain je dois passer la quasi-totalité de la journée à bosser. Du français, surtout. Grr]